Mais bien sûre ceux qui manifestent n'ont pas compris quelle est leur
place. C'est un comble que ceux qui, dans l'ordre des choses, sont sensé
travailler, se taire et appliquer les directives des dirigeants, se
permettent de ne pas travailler et de ne pas se taire. Mais c'est
n'importe quoi , voyons ! C'est même très grave !
C'est notre rôle de continuer à travailler, de permettre aux autres de
travailler, de ne pas encourager les propos insensés et utopistes sur
une retraite à 60 ans, de rappeler aux élèves qu'ils n'ont pas à bloquer
les lycées car la réforme de la retraite ne les concerne absolument pas
(après tout, il leur faudra attendre... euh ... 2050 ? 2060 ? 2070 ?
cette satanée espérance de vie ne fait que s'allonger !).
Trêve de plaisanteries, l'idée que des enseignants se prononcent pour ou
contre un blocage de lycée lors d'un mouvement inter-professionel de
grêve reconductible d'une telle ampleur, c'est tout simplement une idée
du "retour à l'ordre". Et comme dans tous les "retours à l'ordre" (après
1936, après 1945, après 1968, après 1995), on essaie de manipuler "la
majorité silencieuse" contre les "débordements". Si en 1936 nos
grands-parents y avaient cédé, nous n'aurions pas les congés payés. Si
en 1945 nos parents y avaient cédé, nous n'aurions pas la sécu. Le
retour à l'ordre, "voulu par la majorité prise en otage par les
grévistes", c'est justement le déni de l'expression du mécontentement
populaire au profit des puissants.
place. C'est un comble que ceux qui, dans l'ordre des choses, sont sensé
travailler, se taire et appliquer les directives des dirigeants, se
permettent de ne pas travailler et de ne pas se taire. Mais c'est
n'importe quoi , voyons ! C'est même très grave !
C'est notre rôle de continuer à travailler, de permettre aux autres de
travailler, de ne pas encourager les propos insensés et utopistes sur
une retraite à 60 ans, de rappeler aux élèves qu'ils n'ont pas à bloquer
les lycées car la réforme de la retraite ne les concerne absolument pas
(après tout, il leur faudra attendre... euh ... 2050 ? 2060 ? 2070 ?
cette satanée espérance de vie ne fait que s'allonger !).
Trêve de plaisanteries, l'idée que des enseignants se prononcent pour ou
contre un blocage de lycée lors d'un mouvement inter-professionel de
grêve reconductible d'une telle ampleur, c'est tout simplement une idée
du "retour à l'ordre". Et comme dans tous les "retours à l'ordre" (après
1936, après 1945, après 1968, après 1995), on essaie de manipuler "la
majorité silencieuse" contre les "débordements". Si en 1936 nos
grands-parents y avaient cédé, nous n'aurions pas les congés payés. Si
en 1945 nos parents y avaient cédé, nous n'aurions pas la sécu. Le
retour à l'ordre, "voulu par la majorité prise en otage par les
grévistes", c'est justement le déni de l'expression du mécontentement
populaire au profit des puissants.
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